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Articles

Affichage des articles du décembre, 2011

J'étais une machine...

La séance avait fait ressurgir de nombreux souvenirs. Oh, ils n'étaient pas enfouis, juste ignorés pendant des années, comme un dessin d'enfant - de soi même peut-être - sur une tapisserie jaunie. ***** Il y avait cette maladie génétique - un médecin m'avait parlé une fois de "défaut de conception" - J'étais une machine mal conçue. Le généticien sera au moins plus prévenant avec "l'histoire du patient". Moi à la troisième personne. ***** Et pourtant, elle ne se "voit" pas. Elle n'est pas un handicap et constitue juste de temps en temps une fatigue passagère. Une moindre résistance *. Je n'en parle pas. Jamais. ***** Il y avait bien eu ce professeur de quatrième. C'était la foi qui la soutenait et lui avait inspiré cette forme de confession devant toute la classe, à mon corps défendant. La réaction des autres ensuite, le regard qui change. Une insupportable envie de crier. " Ne tape pas sur *****. Tu

Le goût de l'intimité familiale dans une tasse de café

Autrefois, je croyais que la légère saveur de caramel était issue du café... Cette année le réveillon se déroulera en famille : l'occasion d'un retour dans cette ville, à plus d'une lieue de la tribu des Parisis. La précédente venue datait d'il y a longtemps, mais pas suffisamment pour une traversée d'Ithaque. Toutefois, le sentiment de décalage sera assez fort pour laisser une impression d'étrangeté : la modernisation de la gare, centre névralgique de toute banlieue, transformant le rapport à la Ville et le départ des amis d'autrefois, allés réaliser leur vie ailleurs, resteront assez forts... Un repas sans frères et sœurs, sans neveux et nièces, juste les parents et nous, plus une difficulté intime à faire face à l'absence. Un repas agréable à tester le foie gras aux poires et calvados du père, la lote aux agrumes de la mère, sans parler de son clafoutis... Ah, son clafoutis... Nous discuterons de repas, de l'arrière arrière grand père huili

La peau d'ourse entre les lignes

L'anecdote de La peau d'Ourse a suscité des émotions importantes, des choses que l'on ne peut glisser en commentaire dans un article qui positive, notamment à l'époque des fêtes. Cette anecdote m'a rappelé une époque où les fins de mois étaient impossibles : Le dernier week end avant la fin du mois nous avions décidé de faire un steack haché fait maison - il nous restait de la viande congelée -. Accident : un pot en verre tombe dans le saladier contenant le mélange. Va vite au supermarché, n'achète que de la viande puisqu'il nous faut économiser. Je n'avais que 2 euros et quelques en poche (+ plus une limite de compte atteinte*). Je regarde les packs - + 3 euros. Je me tourne finalement au rayon boucher pour demander un peu de viande hachée - il m'en hache trop. Je n'ai pas su lui dire stop à temps. J'en demande moins. Il m'engueule comme quoi la viande il faut la respecter et le trop plein qu'allait-il en faire. Un certain s