Il s'agissait d'une "dosokai" (réunion avec d'anciens amis du l ycée) en quelque sorte, un moyen d'expliquer la recherche de quelques sakés à cette épicerie haut de gamme à Paris pour remercier ces amis qui m'avaient récupéré de l'aéroport pour ne pas me laisser seul à ce moment là. Quelques jours plus tard je leurs rendais la pareille. En un sens c'était ce que m'avait conseillé le thérapeute : prendre toutes les occasions pour rencontrer des gens et "remplir sa vie sociale", il y aurait toujours l'occasion de retrouver "un rythme naturel" après. Les gens de l'établissement se souvenaient bien de moi :"tsuma to yoku kimasu ne" (vous venez souvent avec votre femme), bijin desuyone (c'est une belle femme), kanojo wo daiji ni shitekudsai (prenez soin d'elle)... Comment leur dire qu'elle avait décidé de prendre le premier avion direct à prix raisonnable pour octobre... L'inconv