Le phénomène de l'application pokemon s'en est allé depuis longtemps mais la découverte d'une série de vêtements au couleurs de la série dans un magasin m'a rappelé la folie qui existait l'été dernier.
Le travail était alors parsemé de scènes un peu ubuesques qui enchantaient le quotidien :
B à sa collaboratrice M, laquelle tend son téléphone portable au delà de la fenêtre ouverte de son bureau :" - Mais qu'est ce que tu fais ?- J'essaie d’attraper l'arène*.- La reine ? Quelle reine ?"M surgissant dans mon bureau alors que je travaille sur un rapport :" - Ne fais pas attention à moi, je cherche des pokemons."L, un ami, dans un open space, voyant un collègue lever son portable à bout de bras :" - Tu cherches le réseau ?- Non. Un pokemon."
* lieu virtuel de combat de pokemons, semble-t-il. Il devait en exister un devant notre immeuble de bureau.
La folie, ou du moins, la nonchalance du quotidien, est sans doute ce qui me manque le plus. Le regard de certaines anciennes photos semble irréel et - oui - il y eu une période d'insouciance relative où les lendemains n'étaient pas à craindre.
Mais c'est que la vie à crédit est quelque chose d'antinomique avec la nonchalance de l'âge : d'un côté vouloir avancer le plus rapidement possible, et de l'autre côté souhaiter prendre son temps.
Enfin depuis peu un frémissement se passe et la fin d'année a été l'occasion de pouvoir effectuer quelques remboursements anticipés, posant les jalons d'un retour à la prise en main de sa propre vie, et d'un moyen de tourner la page.
Le sentiment est étrange et reste à apprivoiser.
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