Le soucis de vraisemblance de l'espace marchand se connecte assez facilement à l'idée de la nostalgie d'un temps vécu ou transmis des générations précédentes. Ce qui est plus surprenant, c'est la nostalgie rapportée d'une autre culture et d'un autre temps. Ce que l'on y vend ici, cela n'est pas uniquement le produit, mais une expérience immersive, bref, une connivence partagée avec le client, faite d'un paquet de références.
Ce genre de démarche peut évoquer le parc Disney, à sa manière (avec les nombreuses références architecturales du parc).
représentation de l'étal d'un ancien magasin de jouet et bonbons...
Surtout connecté aux générations des années 50 à 70?
Surtout connecté aux générations des années 50 à 70?
Dans le soucis de vraisemblance, Kodawari Râmen (le "ramen exigent") se place dans cette nostalgie d'un Japon fantasmé et condensé de signes de l'ère Showa d'après guerre. Bien sûr, le lien ne se fait ici qu'au travers d'une nipponophilie d'objets qui touche au cinéma, à la littérature, à l'expérience du voyageur ou de l'ancien résident.
Le décor est présent et les serveurs ont appris à dire irasshaimase. Je crois que l'un des cuisiniers est japonais, mais les propriétaires et initiateurs du projet, non.
Quant au produit, bon mais déstabilisant pour certains japonais qui regrettent le manque de "gras" du bouillon et le peu d'orthodoxie de la roquette ou petite tomate dans l'une des recettes.
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